Astor Piazzolla fut la figure tutélaire du tango nuevo : figure qui inspire le quartet de Louise Jallu, jeune spécialiste du bandonéon. Le tango, art complexe et mystérieux, trouve alors avec elle une liberté nouvelle.
Au nombre des horizons voisins vers lesquels le jazz s’est aventuré au fil de son histoire (l’Afrique des origines, les rythmes des Caraïbes, le Brésil…), il est une source plus rare : celle du tango. Du tango nuevo, précisément, dont Astor Piazzolla fut la figure tutélaire : celle qui inspire le quartet de Louise Jallu, jeune spécialiste du bandonéon dont elle a découvert les secrets dans l’un des rares conservatoires où il est enseigné ; un hommage, donc, mais non pas dans un esprit revivaliste, plutôt en déjouant « la mécanique secrète de ses articulations, de ses ruptures rythmiques, de ses mélodies sans cesse tendues et en extension – des espaces nouveaux, d’autres projections possibles, quitte parfois à s’y perdre car au fond, nous ne savons pas vraiment où elle nous mènera », dit-elle. Le tango, art complexe et mystérieux, trouve alors avec elle une liberté nouvelle.
2e Prix du Concours International de Klingenthal, Catégorie Bandonéon Solo (2011), Lauréate de la Fondation Jean-Luc Lagardère, Catégorie Musique Classique & Jazz (2019), Nomination aux Victoires du Jazz, catégorie Révélation (Prix Frank Ténot) (2021)
Louise Jallu (bandonéon) Mathias Lévy (violon) Grégoire Letouvet (piano) Alexandre Perrot (contrebasse)