La montagne du Sapey

À noter

• Topo/pas à pas :
  1/ Du parking Cheylanne (alt. 728m), remonter la D 140 en direction d'Aucelon. Prendre la route qui monte légèrement et suivre le marquage jaune jusqu’à l'intersection Le Poux (alt. 910m).
  2/ Continuer sur le chemin en face. Il passe en contrebas de la maison sur 1.2 km en direction de la Ferme du Sapey, jusqu’à l'intersection du Ravin de Coucourdier (alt. 891m).
  3/ Virer à droite en direction de la Ferme du Sapey. Après environ 650m, entrer dans la propriété départementale et passer un portillon (bien refermer). Poursuivre jusqu'au croisement du Sapaton (alt. 1020m).
  4/ Emprunter le sentier à droite en direction de L'impluvium (réserve d'eau destinée aux troupeaux en estive). Le chemin monte régulièrement. Après 3 km, atteindre L'impluvium de Champ Rabi (alt. 1 330m).
  5/ Tourner à gauche pour rejoindre les crêtes et le point culminant de la Tête des Faux.
  6/ À la Tête des Faux (alt. 1471m), virer à gauche et longer les crêtes sur environ 1,8 km.
  7/ À la borne, bifurquer à gauche pour prendre le chemin qui descend en direction de la Ferme du Sapey. À proximité de la Ferme du Sapey (alt. 1078m), poursuivre en direction de Sapaton, puis descendre par le chemin emprunté à l'aller jusqu'au croisement du Ravin de Coucourdier (alt. 891m). Prendre à droite en direction de Fontonne. Descendre sur 1,2 km dans l'univers moussu du ravin de Coucourdier. Déboucher sur la D140 au lieu-dit Fontonne (alt. 705m).
  8/ À gauche, suivre la route pour rejoindre le parking de Cheylanne.
• Histoire, culture et patrimoine :
  L'ENS La montagne du Sapey
  
  Acquise au titre de la politique des Espaces Naturels Sensibles depuis 1997, cette propriété départementale s’étend sur 337 hectares sur la commune d’Aucelon. Vaste plateau situé à plus de 1 000m d’altitude, la montagne du Sapey est bordé de falaises abruptes où le paysage s’ouvre sur les sommets et vallées alentours. Ce site est également classé NATURA 2000.
  
  Le pastoralisme un remède à la fermeture des paysages
  
  Il y a cinquante ans, le hameau du Sapey était encore habité et les familles accueillaient en été des brebis transhumantes sur les alpages. Depuis leur départ, les pelouses d’altitude laissent place à l'avancée de la forêt et les paysages se referment par colonisation des ligneux (pin sylvestre et genêt cendré notamment). Aujourd'hui, le retour et le maintien des troupeaux dans les prairies du Sapey permet de limiter l'avancée de la forêt. Chaque année, de juin à octobre, une centaine de vaches rejoignent l’alpage du Sapey.