La Pointe Feuillette

À noter

• Topo/pas à pas :
  Du parking, s’engager sur le chemin de terre qui monte.
  
  À Serre-Cornet, descendre à gauche en direction du Mas- Bourget. Juste avant les premières maisons du hameau, prendre par deux fois le chemin à gauche et poursuivre par le chemin des Terres- Rouges. Continuer la montée par le sentier assez raide et dont la pente s’adoucit avant de pénétrer dans les gorges de Vallauris (abri sous roche). Traverser la marne instable (prudence !) consolidé par des tressages.
  
  Aux Bergeries-de-Vallauris (1 290 m), juste avant la piste forestière, trouver à gauche le sentier au départ peu marqué. Il longe le
  torrent où apparaissent des murs de pierre, puis grimpe en lacets dans le bois. Continuer par la piste sur plusieurs centaines de mètres avant dereprendre le sentier à gauche pour parvenir à la crête.
  
  Au col, changer de versant et continuer la montée en pente douce. Passer un deuxième col, puis après un bois de sapins très serrés, un troisième le col de Chausseyras. Gravir le ressaut herbeux en face, atteindre un replat, puis gagner la Pointe Feuillette (1 882 m). Poursuivre par la crête jusqu’au collet de Pointe Feuillette (1 859 m).
  
  Tourner à gauche et parcourir la ligne de crête de la Montagne de France. Longer la clôture jusqu’au col de Jajène.
  
  Bifurquer à gauche pour descendre dans le vallon. Éviter le premier resserrement rocheux par la droite puis le second par la gauche et déboucher dans le vallon de Tranchemule (1 400 m). Poursuivre la descente au creux du vallon, passer les bergeries et longer le torrent. La piste se faufile dans les gorges des Amayères et conduit au pont des Amayères. Prendre la route à gauche pour rejoindre le parking.
• Histoire, culture et patrimoine :
  L’alpage est la grande prairie d’altitude. À partir d’environ 1 500 mètres d’altitude, on accède aux alpages, qui sont les grandes prairies alpines d’altitude et leurs vues panoramiques. Pour les arbres, c’est la zone de combat avec les éléments naturels et les conditions climatiques. On lit dans le paysage leur ligne de défaite, cote à partir de laquelle ils ne poussent plus. Au printemps, avec la promesse des beaux jours, les prairies se parent de fleurs. L’activité dominante sur ce territoire est le pastoralisme qui a façonné les paysages accueillant aux heures chaudes de l’été les troupeaux transhumants. C’est aussi le royaume des vautours et des marmottes à la vue perçante, à qui rien n’échappe sur ces étendues à découvert.