Valence en Gastronomie Festival
Le grand rendez-vous gastronomique de la rentrée du 8 au 10 septembre 2023 😉
Publié le 30 août 2023 Lire la suiteVoici un tour d'horizon des principaux produits Drômois présentés sur le Festival Valence en Gastronomie les 8, 9 et 10 septembre 2023 et bénéficiant de signes de qualités. AOP, AOC, IGP... devenez incollable sur les appellations Drômoises !
Avec 19 appellations d’Origine Protégée (AOP) et Appellations d’Origine Contrôlée, et 18 Indications Géographiques Protégées (IGP), la Drôme et ses produits offrent une palette de saveurs unique, entre la montagne, ses collines, la Provence et la vallée du Rhône qui ont tous leurs produits d’exception.
À l’occasion du Festival Valence en Gastronomie, où se rassemblent chaque année des grands chefs, des producteurs et des acteurs de la gastronomie de tous horizons, Drôme C’est Ma Nature vous accueil sur un stand dédié aux produits drômois.
Sur le stand Drôme c’est ma Nature, venez découvrir les AOP et IGP locales, une fierté pour les agriculteurs, agricultrices, artisans et artisanes qui mettent en œuvre leurs savoir-faire reconnus et typiques de notre terroir pour le plaisir des papilles.
Tout le week-end, vous découvrirez et dégusterez : l’ Olive noire et l’huile de Nyons, le Petit Épeautre, grain et farine, de haute Provence, le Chevreau, l’Ail de la Drôme, la Raviole du Dauphiné, le Picodon, le Saint Marcellin ou la Noix de Grenoble mais aussi les vins des appellations comme Grignan les Adhémar…
Ce sera aussi l’occasion de tester vos connaissances et de gagner un assortiment de produits locaux sous signes officiels de qualité et d’enjouer vos menus de saison.
La culture de l’olivier dans le Nyonsais et les Baronnies remonte à des temps très anciens. L’olivier est présent depuis longtemps à l’état sauvage, mais sa culture est née à l’époque romaine.
C’est ici, à cheval entre le sud de la Drôme et le nord du Vaucluse, qu’on cultive une variété unique : la Tanche ou “Olive de Nyons”. Elle est l’unique variété qui a su aussi bien s’acclimater à ce territoire. Résistante au froid et à la sécheresse, sa sensibilité au vent et à l’humidité limite son implantation sur les autres bassins oléicoles. Il s’agit d’une variété « à double fin », c’est-à-dire à la fois utilisée pour la production d’huile d’olive et d’olives de table. Les olives de plus gros calibre, bien noires et ridées par les premiers gels hivernaux seront destinées à la production de l’AOP Olives noires de Nyons, les plus petites à celle de l’AOP Huile d’olive de Nyons.
La Raviole du Dauphiné est un carré de pâte à base de farine de blé, farcie, dans sa recette emblématique, de fromage type Comté A.O.P ou Emmental français Est-Central IGP et de persil.
L’histoire de la Raviole du Dauphiné est également lointaine. Elle prend ses origines, tout comme l’olive de Nyons, au temps des romains. Très consommée au Moyen-Âge, ce n’est qu’au XIXe siècle que sa consommation est officiellement popularisé dans le pays romanais via les « raviolleuses » dont la plus est connu est la Mère Maury, qui préparaient à la main des ravioles qu’elles servaient aux clients des cafés.
La raviole est devenue un produit de grande consommation dans la années 60. Sa confection répond à des critère précis, tels qu’une pâte fine et un juste équilibre entre persil et fromage pour la pâte.
La Raviole se cuisiné « pochée » dans le bouillon, mais aussi en gratin, une recette plus généreuse mais tout aussi simple, efficace et goûteuse. Elle est au menu de nombreux restaurants Valentinois, Romanais et dans le reste de la Drôme.
Le Saint-Marcellin est un « petit » fromage rond au lait de vache, fabriqué dans le Dauphiné (Isère, Drôme, et Savoie), il est protégé par un signe officiel de qualité, l’Indication Géographique Protégée (I.G.P.). Ce signe garantit son origine (zone clairement délimitée, producteurs identifiés), les modes d’élevage des vaches (alimentation à l’herbe, aliments issus à 80% de la zone et pâturage obligatoire pendant 180 jours minimum) et les savoir‐faire de fabrication et d’affinage.
Ses caractéristiques sensorielles en font un fromage gourmand, avec lequel on se fait plaisir.
Il n’y a pas un Saint-Marcellin, mais des Saint-Marcellin. Selon le producteur, la saison, l’affinage, chacun peut trouver son Saint-Marcellin, celui qu’il apprécie le plus : plutôt sec, souple, moelleux ou « qui s’échappe », au goût plus ou moins affirmé.
Le Saint-Marcellin se déguste toute l’année, à tout moment de la journée, en diverses occasions : nature à la main avec du bon pain, cuisiné, à l’apéritif ou pour une soirée fromages… Il trouve aussi totalement sa place sur un plateau grâce à son petit format et sa texture originale (complémentaire aux autres fromages). Enfin, la diversité de ses conditionnements permet de le transporter et de le conserver facilement.
Un fromage gourmand à découvrir et faire découvrir sous toutes ses facettes.
Entre Vercors et Provence, la région drômoise est soumise aux influences méditerranéennes, continentales et alpines.
Les conditions d’ensoleillement et ventées du pays drômois confère à l’Ail de la Drôme un caractère qui vous étonnera par sa fraîcheur et son goût légèrement sucré. De gros calibre, c’est un ail blanc pouvant présenter des flammes violettes.
La production de l’Ail de la Drôme IGP est répartie sur 118 communes comprenant 13 cantons dans la partie sud-ouest du département. Elle est particulièrement présente dans la basse vallée de la Drôme et la plaine des Andrans.
Lové au cœur de la Vallée du Rhône sur sa rive gauche, le vignoble de Grignan-les-Adhémar reconnu en appellation d’origine protégée (AOP) depuis 1973, s’étend sur 1 800 hectares en Drôme provençale. Il s’épanouit sur 21 villes et villages où la vigne alterne entre champs de lavande, chênes truffiers, plantes aromatiques et oliviers.
Le terroir est d’une grande richesse, marqué par la diversité des sols et un climat favorable.
Les vins sont élégants et gourmands. Le plus souvent élaborés en rouge, ils déclinent la panoplie des épices et des fruits rouges ou noirs jusqu’à faire apparaître des saveurs plus complexes de poivre, de violette et de truffe, propres aux vins de garde.
Les blancs et les rosés, frais, fruités et élégants, jouent la séduction.
La trentaine de caves et domaines seront heureux de vous accueillir pour vous faire découvrir plus amplement leur savoir-faire mais aussi leurs diverses activités oenotouristiques.
Depuis le XIVeme siècle, dans la Drôme et l’Ardèche, le Picodon se fabrique toujours selon la méthode ancestrale : du lait de chèvre, cru et entier, un encadrement strict de toutes les étapes de production, de l’alimentation des chèvres aux conditions d’affinage…
Derrière un goût franc, caprique et parfois piquant, le Picodon cache un cœur tendre et des saveurs subtiles, de noisette et champignon. Selon l’affinage, le Picodon offre une palette de couleurs et de saveurs contrastées. Sur les étals des marchés, il se choisit comme un fruit…
La viande de chevreau vous connaissez ? Certains d’entre vous, en on peut être mangé à Pâques ? d’autres ne savent même pas que cette viande se cuisine. Pourtant traditionnellement en Drôme et en Ardèche, nous retrouvons des recettes de chevreau, en gelée, à l’oseille ou plus simplement le gigot cuit au four. Notre territoire est un pays de chèvres, le célèbre fromage Picodon se vend sur tous les marchés mais l’on peut aussi trouver de la viande soit en colis chez les éleveurs : épaule, gigot, côtes ou sauté, soit en plats cuisinés ou terrines.
Le Syndicat Caprin de la Drôme a un projet de Label Rouge sur la viande de chevreau fermier, afin de mettre en avant une viande de qualité qui possède de nombreux atouts nutritifs.
Avoir un Label, ce n’est pas rien. Plus de 700 nuciculteurs sont engagés dans la production de noix de Grenoble AOP. Engagés à respecter le cahier des charges de l’appellation qui fixe des critères de production, de conditionnement et de commercialisation dans l’unique but de garantir l’origine et la qualité du produit. Retrouvez la Franquette, la Mayette et la Parisienne (les 3 variétés de l’AOP) tout au long de la vallée de l’Isère, depuis le haut Grésivaudan en Savoie jusqu’à la Drôme des collines!
L’histoire du petit épeautre de Haute-Provence est liée à celle des civilisations méditerranéennes depuis des milliers d’années.
Consommé en abondance jusqu’à l’époque romaine, il fût ensuite délaissé pour des céréales plus productives. Cependant, sa rusticité a permis à sa culture de se maintenir lors des années aux conditions climatiques difficiles. Ainsi transmis de génération en génération, le Petit Épeautre fait partie intégrante du patrimoine agricole de la Haute-Provence.
Le Petit Epeautre de Haute-Provence et sa farine bénéficient d’une Indication Géographique Protégée (IGP), signe officiel de qualité reconnu par l’Union Européenne qui assure :
Surnommé « le caviar des céréales » , le Petit Epeautre de Haute-Provence se caractérise par la richesse et la qualité de ses protéines. Sa composition riche et équilibrée en minéraux lui confère de nombreux bienfaits diététiques. Faible en gluten, il est en général bien toléré par les personnes perturbées par ces protéines.
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